đ€ L'opportunitĂ© des fusions et acquisitions ?
Comprendre leur fonctionnement et comment en profiter.
Lettre n°57 â Mercredi 28 AoĂ»t
Cher Lecteur, ChĂšre Lectrice,
Je suis heureux de te retrouver pour une nouvelle édition de ma Newsletter pour aborder un sujet que je n'ai encore jamais traité : les fusions acquisitions.
CĂ©cile Aboulian, Directeur Equity Capital Market dâIn Extenso Finance t'a prĂ©parĂ© un excellent article sur les opĂ©rations dâacquisition de sociĂ©tĂ©s cotĂ©es.
S'en suit un article de Valentin Aufrand sur l'officialisation du pivot de la Fed, mon Ă©mission ainsi que le traditionnel sondage de la semaine.
đ·đȘ Si vous habitez Ă la RĂ©union et que vous souhaitez participer au prochain apĂ©ro-bourse, faites-le-moi savoir en rĂ©pondant Ă ce mail.
đ€ Les fusions et acquisitions : un accĂ©lĂ©rateur de croissance et un catalyseur en bourse ?
đ Jerome Powell officialise le pivot de la Fed
đș Point de marchĂ© - Ăpisode 35
đïž La crĂšme de la crĂšme
đ Quel ETF choisir pour les 15 prochaines annĂ©es ?
đ Le meme Ă faire tourner
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đ€ Les fusions et acquisitions : un accĂ©lĂ©rateur de croissance et un catalyseur en bourse ?
Par CĂ©cile Aboulian, Directeur Equity Capital Market dâIn Extenso Finance
Une croissance saine est dâabord alimentĂ©e par la croissance dite « interne » ou « organique » câest-Ă -dire, la prise de parts de marchĂ© par lâinnovation produits, le dĂ©veloppement Ă lâinternational, le recrutement de commerciaux⊠Mais pour aller encore plus vite, les entreprises misent sur un autre levier, souvent efficace, de la croissance externe.
- Dâun point de vue boursier, est-ce que les sociĂ©tĂ©s qui procĂšdent Ă ces acquisitions voient leur cours monter ?
- Est-ce une bonne option dâinvestir sur ce type de sociĂ©tĂ©s ?
- Gagne-t-on Ă tous les coups ?
1 - Les fusions & acquisitions : pourquoi, à quel prix et comment ça se passe ?
Pourquoi ?
En procĂ©dant Ă une fusion ou Ă une acquisition majoritaire, les acheteurs adressent un de leurs intĂ©rĂȘts stratĂ©gique, financier ou les deux.
Les sociĂ©tĂ©s vont chercher Ă bĂ©nĂ©ficier dâun nouveau portefeuille clients, dâune nouvelle implantation gĂ©ographique, de nouveaux produits, dâune technologie. Dans ce cadre, elles vont capitaliser sur lâintĂ©gration de la cible pour crĂ©er des synergies. Des synergies de chiffres dâaffaires dâabord ; un chiffre dâaffaires supplĂ©mentaire peut ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ© grĂące au portefeuille clients de lâun et aux produits/services de lâautre. Des synergies de coĂ»ts ensuite Ă travers la mutualisation des coĂ»ts (dans les fonctions supports, Ă©quipes dâencadrement, dans les investissements de productionâŠ) les Ă©conomies dâĂ©chelle, le renforcement de la capacitĂ© de nĂ©gociation (notamment sur les achats).
A quel prix se fait une transaction ?
Le prix rĂ©sulte dâune nĂ©gociation entre lâacheteur et le vendeur basĂ© sur les prĂ©visions de gĂ©nĂ©ration de cash actualisĂ©es, les anticipations de synergies de chiffre dâaffaires et de coĂ»ts ainsi que les coĂ»ts mis en Ćuvre pour lâintĂ©gration de la sociĂ©tĂ©. Dans le cadre dâune acquisition majoritaire, le prix inclut Ă©galement une prime de contrĂŽle, car en dĂ©tenant la majoritĂ©, lâacheteur peut intĂ©grer les actifs de la cible comme il lâentend.
Opérationnellement, ça crée de la valeur ?
Une opĂ©ration est rĂ©ussie lorsque les synergies de chiffre dâaffaires et de coĂ»ts attendues sont au rendez-vous et que lâensemble nâa pas Ă©tĂ© surpayĂ©. A ce titre, il faut avoir fait un travail dâĂ©valuation en amont de lâacquisition et avoir essayĂ© dâapprocher au plus prĂšs le montant de chiffre dâaffaires supplĂ©mentaire gĂ©nĂ©rĂ© par la nouvelle entitĂ©, les Ă©conomies de coĂ»ts et les frais engagĂ©s pour que lâintĂ©gration soit rĂ©ussie.
Comment se font ces opérations ?
Une opĂ©ration dâacquisition se fait en trois grandes Ă©tapes :
- La prise de contact :
- A lâinitiative de lâacquĂ©reur dans le cadre dâun ciblage rĂ©alisĂ© Ă partir dâune analyse stratĂ©gique
- A lâinitiative du cĂ©dant qui cherche Ă transmettre son entreprise Ă un acquĂ©reur ciblĂ©
- A lâinitiative dâune banque dâaffaires, comme In Extenso Finance, qui intermĂ©die lâopĂ©ration pour le compte du cĂ©dant ou de lâacheteur
- Les discussions et négociations :
- LâacquĂ©reur prend connaissance de la cible Ă travers la documentation, lâorganisation de rendez-vous avec les dirigeants
- Lâacheteur intĂ©ressĂ© fait une offre dans les grandes lignes et lance des due diligences approfondies qui lui permettront dâaffiner son offre dâachat
- La signature du contrat : les parties se mettent dâaccord sur les conditions dâachat et signent un contrat dâacquisition
2 - Les opérations de fusion & acquisition en bourse
Depuis trois ans, les sociétés cotées à Paris ont procédé à plus de 900 acquisitions.
Le portrait-robot de la société acheteuse ?
Une sociĂ©tĂ© industrielle qui pĂšse 4 Mds⏠de capitalisation boursiĂšre, achĂšte une cible en France sur la base dâun multiple de VE/EBITDA de lâannĂ©e de la transaction* de 8,2x, soit une lĂ©gĂšre prime par rapport Ă son propre niveau de valorisation de 7,8x (prime de contrĂŽle), affiche un profil de croissance rĂ©guliĂšre et un bilan sain avec un niveau de dette nette sur fonds propres (gearing*) de 34%
Sur le premier semestre 2024, la dynamique acheteuse des sociĂ©tĂ©s cotĂ©es est encore affaiblie par des taux hauts et une concentration des dirigeants sur lâorganique.
VE = Valeur dâEntreprise = Capitalisation boursiĂšre + Dette nette (= Dette financiĂšre â TrĂ©sorerie)
EBITDA de lâannĂ©e de la transaction = BĂ©nĂ©fice avant intĂ©rĂȘts, impĂŽts, dĂ©prĂ©ciation et amortissement
Exemple : Si A achÚte B avec B qui réalise un EBITDA 2023 de 10 M⏠et une transaction négociée à 60 M⏠de VE. Le multiple de VE/EBITDA de la transaction est de 6x.
* Gearing = Dette financiĂšre nette / Capitaux propres au bilan
Dette financiĂšre nette = Dette financiĂšre â TrĂ©sorerie
Analyse : CroisĂ© Ă dâautres ratios, le gearing permet dâĂ©valuer la capacitĂ© dâendettement de la sociĂ©tĂ©. Pour une premiĂšre analyse, un gearing infĂ©rieur Ă 1 peut vouloir dire que lâentreprise a encore la capacitĂ© de sâendetter.
Investir sur une sociĂ©tĂ© qui procĂšde Ă des acquisitions peut ĂȘtre une bonne option Ă court terme mĂȘme si ce nâest pas un pari gagnant Ă tous les coups. On observe que 56% des sociĂ©tĂ©s acheteuses surperforment le jour de lâannonce de leur opĂ©ration. Et Ă 6 mois, ce sont 53% de ces sociĂ©tĂ©s qui continuent de surperformer.
LégÚre surperformance des sociétés acheteuses sur le premier semestre 2024 (vs CAC all tradable)
3 - Trois exemples de stratégie de croissance externe et leur impact en bourse
a. Exemple 1 : Une sociĂ©tĂ© championne de l'acquisition qui sâest construite autour de la croissance externe : PUBLICIS
Publicis est emblématique de la société qui a su capitaliser sur la croissance externe.
CrĂ©er en 1926 par Marcel Bleustein-Blanchet, lâagence de publicitĂ© a bĂ©nĂ©ficiĂ© de la vision innovante de son fondateur sur la publicitĂ© : premiĂšre rĂ©gie pour le cinĂ©ma dans les annĂ©es trente, premiĂšre campagne publicitaire en tĂ©lĂ© dans les annĂ©es soixante : « Du pain, du Vin, du Boursin ». Avec Maurice Levy Ă partir de 1971, ils ont procĂ©dĂ© Ă des acquisitions stratĂ©giques pour sâimplanter Ă lâinternational : aux Pays-Bas, en Angleterre et aux Etats-Unis dans les annĂ©es soixante-dix/quatre-vingt. A la mort de son fondateur, en 1996, le rythme des acquisitions sâest accĂ©lĂ©rĂ© pour ĂȘtre prĂ©sent en AmĂ©rique Latine, au Canada, en Asie, en Inde, au Moyen-Orient, en Afrique.
Pour accroitre ses positions aux Etats-Unis, le premier marchĂ© publicitaire au monde, Publicis procĂšde Ă des acquisitions significatives. Dans le mĂȘme temps, en 2000, lâanglais Saatchi & Saatchi rentre dans lâescarcelle de Publicis et fait changer le groupe de dimension. Le groupe entre dans le CAC 40 en 2004. En 2006, les investissements dans le numĂ©rique deviennent prioritaires (Razorfish en 2009, LBi en 2013, Sapient en 2014âŠ) et lâacquisition de spĂ©cialistes de lâanalyse des donnĂ©es digitales (Epsilon en 2019) finit de transformer le groupe en spĂ©cialiste mondial de la communication et de la data.
b. Exemple 2 : Une société gourmande qui a payé un trop gros dossier au mauvais moment : Teleperformance
Dans lâintention de renforcer sa position de leader mondial des services aux entreprises en solutions digitales, TĂ©lĂ©performance a fait lâacquisition de Majorel le 8 novembre 2023 pour 3 MdsâŹ. La sociĂ©tĂ© aux 8 Mds⏠de chiffre dâaffaires a ainsi fait lâintĂ©gration dâune sociĂ©tĂ© de 2 Mds ⏠de chiffre dâaffaires avec 82 000 collaborateurs prĂ©sentant une complĂ©mentaritĂ© en termes dâimplantation gĂ©ographique.
A cette annonce, le titre a chutĂ© le 26 avril 2023 de 203 ⏠à 175 âŹâŠ Le cours de Majorel a lui bondi avec un prix de lâoffre extĂ©riorisant une prime de 43% par rapport au dernier cours cotĂ©. La prime sur Majorel extĂ©riorisant une valeur de 3 MdsâŹ, soit un PE* de 17x le rĂ©sultat de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e, environ en ligne avec les ratios de TĂ©lĂ©performance de lâĂ©poque.
Les actionnaires de TĂ©lĂ©performance ont considĂ©rĂ© que le prix offert ne pouvait ĂȘtre une bonne affaire pour la sociĂ©tĂ© malgrĂ© les synergies attendues dans un contexte de faiblesse organique du groupe. En rĂ©alisant cette acquisition, TĂ©lĂ©performance nâa pas adressĂ© le sujet principal de prĂ©occupation des investisseurs qui Ă©tait celui de lâintĂ©gration de lâIA dans les mĂ©tiers de TĂ©lĂ©performance. Une intĂ©gration horizontale (mĂȘme activitĂ©) alors que le marchĂ© attendait une intĂ©gration verticale (autres activitĂ©s).
Analyse : le niveau de PE donne une idĂ©e du niveau de prix que les investisseurs sont prĂȘts Ă mettre dans la valeur. Un niveau de 17x peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©levĂ© mais se justifie par des perspectives de croissance saine. A date, le PE du CAC 40 sâĂ©lĂšve Ă 14,2x les bĂ©nĂ©fices attendus sur 2024.
c. Exemple 3 : Une société qui, comme une grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf, s'est mise en danger à force d'acquérir et de s'endetter : Biosynex
Entre 2019 et 2021, le chiffre dâaffaires de Biosynex, distributeur et fabricant français de tests antigĂ©niques, est passĂ© de 30 M⏠à 380 M⏠et sa trĂ©sorerie de 2 M⏠à 130 MâŹ. De quoi faire tourner les tĂȘtes⊠La sociĂ©tĂ© qui nâavait fait que trois acquisitions entre 2015 et 2020 en a rĂ©alisĂ© 12 entre 2021 et 2023 pour complĂ©ter sa gamme de produits. Elle voit alors sa trĂ©sorerie fondre comme neige au soleil Ă 26 M⏠fin 2023 avec la comptabilisation de coĂ»ts dâintĂ©gration importants qui viennent peser sur la rentabilitĂ© du groupe. Le rythme effrĂ©nĂ© des acquisitions rend compliquĂ© les intĂ©grations et le cours dĂ©gringole avec une stratĂ©gie qui ne convainc pas les investisseurs.
4 - Comment trouver lâaction qui va bondir aprĂšs une annonce dâacquisition ?
Comme pour tout investissement, il faut sâassurer que les fondamentaux du core business soient bons (cf le portrait-robot de la sociĂ©tĂ© acheteuse qui est tout Ă fait sain). Il faut ensuite sâintĂ©resser aux dĂ©clarations des dirigeants et Ă leurs ambitions en termes de croissance externe. Une sociĂ©tĂ© saine, qui cherche Ă faire des acquisitions ciblĂ©es avec un management expĂ©rimentĂ© et une vision claire est un prĂ©requis. Une sociĂ©tĂ© qui a un historique dâacquisitions rĂ©ussies peut sembler un bon investissement a priori mĂȘme si on peut toujours avoir des surprises.
A contrario, certains dirigeant se diront en recherche active de cibles mais trouveront toujours les cibles trop chĂšres ; dâautres chercheront Ă pallier le manque de croissance organique en faisant des acquisitions mal senties. Dans ces deux cas de figures, il peut ĂȘtre long⊠voire impossible de bĂ©nĂ©ficier de la croissance externe sur le cours.
5 - Y a-t-il un secteur en particulier qui réagit souvent bien aux annonces de fusion & acquisition ?
Dans le secteur de la consommation discrĂ©tionnaire, on peut retenir lâexemple de Hopscotch qui, depuis trois ans, a procĂ©dĂ© Ă lâacquisition de six sociĂ©tĂ©s dans le domaine de la communication et des relations publiques et affiche une nette surperformance par rapport au CAC Mid & Small. Son cours est passĂ© de 8 ⏠à 22 ⏠lorsque le CAC Mid & Small est ressorti en baisse sur la pĂ©riode. La sociĂ©tĂ© dĂ©livre de la croissance et dispose dâune trĂ©sorerie nette significative qui lui laisse de la marge de manĆuvre pour procĂ©der Ă des acquisitions et prises de participation stratĂ©giques.
đ Jerome Powell officialise le pivot de la Fed
par Valentin Aufrand
La Fed est Ă la traĂźne depuis le dĂ©but de lâannĂ©e selon la rĂšgle de Taylor et prend des risques inutiles Ă maintenir des taux Ă©levĂ©s alors que lâinflation (PCE core, indice de la consommation personnelle) est revenue proche de lâobjectif de 2%.
La bonne nouvelle est que Jerome Powell a officiellement ouvert la voie à des baisses des taux de la Fed vendredi dernier, en indiquant que « le moment est venu pour la politique de s'ajuster. La direction à suivre est claire, et le calendrier et le rythme des réductions de taux dépendront des prochaines données, de l'évolution des perspectives et de la balance des risques ».
Le prĂ©sident de la Fed a par ailleurs prĂ©cisĂ© que « nous [membres de la Fed] ne cherchons pas et n'accueillons pas favorablement une poursuite du ralentissement des conditions du marchĂ© du travail ». Cela signifie que la Fed devrait rapidement venir en soutien Ă lâĂ©conomie amĂ©ricaine si le marchĂ© de lâemploi se dĂ©grade davantage.
Toutefois, la banque centrale amĂ©ricaine devra rapidement baisser ses taux pour revenir Ă un taux neutre (taux ni stimulant, ni contraignant lâĂ©conomie), et espĂ©rer que ces baisses de taux suffiront pour relancer les secteurs les plus cycliques pour Ă©viter que lâĂ©conomie amĂ©ricaine tombe en rĂ©cession.
Les prochains chiffres sur lâemploi et sur la construction de logements seront dĂ©terminants pour la tendance des actifs risquĂ©s ces prochains mois/trimestres.
Le secteur de la construction a un poids relativement faible dans le PIB amĂ©ricain (~5%), mais est le plus cyclique de tous. Câest celui qui se contracte gĂ©nĂ©ralement en premier lorsque lâĂ©conomie amĂ©ricaine tombe en rĂ©cession.
Parmi les indicateurs de la construction Ă surveiller, les ventes de logements neufs et lâindice de confiance des promoteurs immobilier par la NAHB seront les plus importants Ă suivre, car les plus avancĂ©s (et fiable) sur lâactivitĂ© de la construction.
Une nouvelle hausse du taux de chĂŽmage et une poursuite du ralentissement du secteur de la construction seraient de mauvais augure pour lâĂ©conomie amĂ©ricaine et donc les actifs risquĂ©s. A lâinverse, une baisse du taux de chĂŽmage et une rĂ©accĂ©lĂ©ration du secteur de la construction permettraient de diminuer le risque de rĂ©cession, ce qui serait de bon augure pour les actifs risquĂ©s.
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đ Le sondage de la semaine : Quel ETF pour les 15 prochaines annĂ©es ?
Chaque semaine, sur mes réseaux je te propose de participer à des sondages.
Voici les résultats de celui de la semaine derniÚre.
N'hésite pas à participer au sondage de la semaine prochaine et à le partager autour de toi pour avoir l'échantillon le plus large possible.
RĂ©sultats du sondage sur Twitter puis sur LinkedIn.
Une nouvelle fois, les rĂ©sultats sont assez diffĂ©rents entre Twitter et LinkedIn. L'ETF MSCI World arrive premier sur LinkedIn alors que c'est le S&P500 qui ressort en tĂȘte sur Twitter.
En revanche, pour la suite du classement il n'y a pas de débat : les pays émergents et le Nasdaq-100 arrivent loin derriÚre.
De mon cĂŽtĂ©, pas de boule de cristal, je prendrai l'ETF le plus large possible soit le MSCI World (voire mĂȘme un ETF MSCI ACWI s'il Ă©tait proposĂ© car il inclut Ă©galement les pays Ă©mergents).
Comme je ne sais pas quels pays vont surperformer dans les 15 prochaines annĂ©es, alors j'achĂšte les ETF les plus larges possibles pour ĂȘtre sĂ»r d'ĂȘtre investi sur les rĂ©gions les plus performantes.
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⩠Je t'invite à découvrir les produits Citi.
Produits Ă effet de levier prĂ©sentant un risque de perte en capital en cours de vie et Ă lâĂ©chĂ©ance
Nicolas Chéron
Analyste et vulgarisateur boursier
Citi rĂ©munĂšre financiĂšrement Nicolas Cheron pour la mention publicitaire de ses produits, toutefois Citi ne participe Ă aucun moment Ă la sĂ©lection dâun produit spĂ©cifique.
Produits Ă effet de levier prĂ©sentant un risque de perte en capital en cours de vie et Ă lâĂ©chĂ©ance
Les produits CitiFirst sont des produits complexes qui peuvent ĂȘtre difficiles Ă comprendre. Ils sâadressent uniquement Ă des investisseurs avertis, professionnels ou non professionnels, disposant de connaissances suffisantes des spĂ©cificitĂ©s de ces produits.
Les facteurs de risques sont notamment :
- Risque de perte du capital : Les produits CitiFirst peuvent perdre tout ou partie de leur valeur notamment en raison d'une perte de valeur temps des Warrants, de désactivation des Turbos ou de franchissement de la Borne Basse des Certificats Bonus Cappés.
- Risque liĂ© Ă lâeffet de levier : En raison de leur effet de levier Ă la hausse comme Ă la baisse, ce qui peut ĂȘtre favorable ou dĂ©favorable Ă lâinvestisseur, les produits CitiFirst peuvent connaĂźtre de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur.
- Risque de marchĂ© : Les produits CitiFirst peuvent connaĂźtre Ă tout moment dâimportantes fluctuations de cours, pouvant aboutir Ă la perte totale ou partielle du montant investi.
- Risque de crĂ©dit : LâinsolvabilitĂ© de lâĂ©metteur peut entraĂźner la perte totale ou partielle du montant investi.
- Risque de dĂ©sactivation : La dĂ©sactivation engendre un risque de perte totale et dĂ©finitive du capital investi. Sur les Turbos Infinis et Infinis BEST lâajustement du prix d'exercice et de la barriĂšre dĂ©sactivante accroit le risque de perte partielle ou totale en capital.
- Risque de liquiditĂ© : Lâabsence totale ou partielle de liquiditĂ© peut entrainer une perte totale ou partielle en capital.
- Risque liĂ© au sous-jacent : Lors de la reconduction du contrat Future Brent, lâajustement de la barriĂšre de dĂ©sactivation sâaccompagne dâun changement de sous-jacent vers le contrat dâĂ©chĂ©ance suivante. Les Turbos sur actions US, devises et matiĂšres premiĂšres ont des horaires/jours de dĂ©sactivation spĂ©cifiques figurant sur le site fr.citifirst.com. Sur une pĂ©riode de plusieurs jours, la performance de l'indice Ă levier des Leverage & Short peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă la performance des composants de lâindice multipliĂ©e par le levier, ce qui peut ne pas ĂȘtre adaptĂ© Ă un investissement Ă long terme.
Les investisseurs sont invitĂ©s Ă prendre connaissance des facteurs de risques Ă©noncĂ©s dans les prospectus de base, disponibles gratuitement sur la page fr.citifirst.com/FR/Documentation-legale/Base-prospectus et dans les conditions dĂ©finitives (« Final Terms ») disponibles gratuitement sur le site fr.citifirst.com dans la rubrique « Documents » de chaque fiche produit, afin dâĂ©tablir si le produit correspond Ă leurs besoins et Ă leurs moyens. Le Prospectus de Base Warrants et le Prospectus de Base Certificats de Citigroup Global Markets Europe AG ont Ă©tĂ© visĂ©s par la BaFin (rĂ©gulateur financier allemand) le 16 novembre 2022 et ont fait l'objet d'un certificat d'approbation par la BaFin Ă destination de l'AMF, ce qui ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un avis favorable.
Document communiquĂ© Ă lâAMF conformĂ©ment Ă lâarticle 212-28 de son RĂšglement GĂ©nĂ©ral.
Câest la partie âSoyons des adultesâ. Avertissements sur les risques.
Les partenaires cités sont des collaborations commerciales.
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